samedi 8 mars 2014

Préservation du patrimoine du plateau des Bornes


Les douze communes faisant partie du Plateau des Bornes, dont CRUSEILLES, se sont réunies à plusieurs reprises afin de réfléchir sur l’intérêt de la mise en place d’un projet de territoire ayant vocation à préserver et mettre en valeur le patrimoine naturel et culturel du plateau, autour d’une identité commune.

De réunion en réunion, la volonté de se fédérer autour d’un projet de territoire commun s’est construite, avec comme premier objectif l’élaboration d’une charte matérialisant l’engagement des communes autour de trois axes d’action :
  • La préservation des espaces naturels remarquables (préservation des espèces rares, habitats naturels, restauration et entretien des marais…)
  • Le maintien des paysages et de la nature « ordinaire » (entretien d’alpages, maintien du réseau bocager et des corridors écologiques…)
  • La valorisation du patrimoine naturel et culturel (matérialisation d’une identité commune, accueil du public, sentiers …)
Notre commune a accepté cette charte et a participé activement à la définition des actions à mettre en œuvre.

Aménagement de la Place du Noiret


Les importants travaux d’aménagement de la Place des Burgondes, au Noiret, accompagnés de l’enfouissement des réseaux secs (électriques et télécom) sur l’ensemble du Hameau, ont été terminés à l’automne 2012.
Le bassin en granite a pu être réinstallé. Pour la réalisation de sa couverture, la Commune a fourni le bois, des habitants du Noiret ont peint les différentes pièces et l’entreprise de charpente  locale HUMBERT & Fils a monté gracieusement la toiture après l’avoir débitée.
De même, l’ancienne croix du village, démontée depuis longtemps, trône à nouveau sur la place, grâce aux compétences d’Arnaud OLIVIER, tailleur de pierres habitant le Noiret.
Fort de cette expérience, nous proposerons aux habitants des hameaux de réfléchir ensemble à la mise en valeur de leur cadre de vie.


Le deneigement

Les interventions des déneigeurs furent nombreuses durant l’hiver 2009-2010, avec en prime une pénurie au niveau national de sel de déverglaçage, qu’il nous a fallu gérer au mieux.


Avec un seul chargement de sel par engin lors de certains week-ends, seules certaines voiries, en particulier les plus pentues, ont été  salées, les autres se contentant d’être déneigées. Et bien, beaucoup nous ont indiqué qu’il n’était pas plus difficile d’y circuler, même si au début il y a une certaine appréhension.
Un des enseignements à tirer de cette expérience, c’est que nous utilisons trop de sel, et ce de plus en plus, d’année en année. Rappelons-nous les usages en la matière il y a quelques décennies.
Alors que le respect de notre environnement doit devenir un réflexe quotidien, il nous faut sans doute nous remettre en question sur ce point, sans oublier que le sel déversé représente une dépense annuelle élevée.
Nous vivons dans un département de montagne. Le centre de Cruseilles se trouve à environ 780 mètres d’altitude. La neige, plus ou moins abondante, nous fait l’honneur de sa visite chaque hiver. Alors pourquoi ne pas considérer que les routes en hiver ne peuvent être aussi bien nettoyées qu’en été ? Notre sécurité tient plus à notre façon de circuler, à nos équipements, à notre vitesse et à notre attention, plutôt qu’à un nettoyage parfait de nos routes tout au long de l’hiver.
Route du Salève - hiver 2012

Bien sûr, il convient d’analyser les choses avec bon sens, toutes les voiries et tous les secteurs de Cruseilles ne se ressemblant pas, toutes les voiries n’étant pas sujettes à la même circulation.
C’est pourquoi aujourd’hui, il n’y a plus de salage systématique des chaussées en cas de chutes de neige, mais un raclage. Ce n’est que lorsque la période de précipitations est terminée que le salage intervient pour un retour à de bonnes conditions de circulation, sauf bien sûr dans les zones à risque : forte dénivelée, passage de bus scolaires à des heures où la circulation est encore faible, etc… 
En cas de chutes de neige, les routes restent un peu blanches. Il faut donc en premier lieu, que nous équipions nos véhicules de pneus-neige.



Piste d'athlétisme


Dans le même temps, ont été réalisées les installations d’athlétisme (pistes de course, aires de saut et de lancer) prises en charge par la commune, dont les caractéristiques ont été définies avec l’appui des professeurs d’EPS du Collège.

Les aménagements aux abords des écoles



Suite à l’étude de circulation et de stationnement que nous avons lancée dès l’été 2008, et afin de répondre notamment à l’attente des Associations de Parents d’Elèves en ce qui concerne la question de la sécurité aux abords des écoles, nous avons mis en place des sens uniques de circulation sur le Plateau des Ebeaux.

Il convenait alors de réaliser le génie civil adapté pour figer le nouveau profil des voies concernées.

Le programme de travaux, présenté en réunion publique le 20 mai 2010, se compose de plusieurs tranches, afin de répartir l’effort financier dans le temps.

La première tranche a donc été exécutée à la faveur des vacances scolaires estivales de 2010, intéressant l’avenue des Ebeaux, la rue des Frères (de la Maison de Retraite jusqu’à l’école Saint-Maurice) et la Rue des Grands Champs (devant l’école primaire publique et au niveau du carrefour avec la rue du stade).

Dès le démarrage, une course contre la montre s’est engagée pour boucler le chantier avant la rentrée scolaire fixée au 2 septembre. Malgré quelques aléas météorologiques, quelques difficultés de chantier et imprévus inévitables, le délai fixé a été respecté. Ainsi, les voies de circulation étaient toutes fonctionnelles pour le jour J, en particulier au niveau des quais bus devant le collège.

L’aménagement au niveau du collège privilégie bien sûr la dépose et la reprise des élèves par les bus scolaires, par la construction de quais adaptés. Cependant, il a été veillé à ne pas pénaliser les véhicules légers. Ainsi, les voitures trouvent des places de stationnement au niveau de la piscine couverte des Ebeaux (14 places en épi) et le long du cimetière (places longitudinales), ainsi que le long du quai bus extérieur en dehors des horaires de ramassage et dépose des élèves.
En avril 2011, a démarré la seconde tranche des travaux d'aménagement et de sécurisation aux abords des écoles, en particulier la requalification de la rue des Grands Champs dans sa partie menant à l'école maternelle.

Ainsi, le jour de la rentrée scolaire, enfants et parents ont pu découvrir la nouvelle allure de cette rue. Chaussée en sens unique redessinée, trottoirs de part et d'autre, places de stationnement et espaces verts restructurent l'espace afin d'y sécuriser les déplacements.

Ces travaux complètent l’aménagement de ce secteur, commencé par la réalisation en 2008 du grand parking et de l'allée piétonne le long de l'école maternelle.

Le Système d'Echange Local du Pays de Cruseilles (SEL)


Issu du constat que chaque individu possède des compétences, des connaissances, des moyens ou du temps qu’il peut mettre à disposition des Autres sans transaction financière, le SEL – Système d’Echange Local - est une forme de réseau partant du principe que chaque membre peut échanger, partager, faire profiter un autre membre d’un savoir, d’une aptitude, d’un bien, d’un service… sans passer par la monnaie mais au moyen de grains de sel équivalent à une notion de temps et non à une valeur financière (une heure = 60 grains de SEL). Ainsi dans un SEL chacun donne ce qu’il peut et chacun reçoit aussi ce qu’il veut.
Chacun peut être utile à l’Autre et
chacun peut trouver une utilité en l’Autre.

jeudi 6 mars 2014

Le programme local de l'habitat (PLH)

A l’issue d’une longue période de concertation et de réflexion avec les principaux acteurs de l’habitat sur le territoire, lors de réunions du Comité de Pilotage et d’ateliers territoriaux, le Programme Local de l’Habitat (PLH) intercommunal a pu être élaboré.
Ce PLH, qui couvre une période de 6 années, se décline selon les orientations suivantes :

Développer une offre en logements plus diversifiée et plus accessible

Renforcer l’offre en logements locatifs aidés : la commune de Cruseilles, considérée comme secteur à fort enjeu en matière de production de logements aidés, doit doubler leur nombre dans les 6 ans à venir (création de 150 logements).
  • Développer une offre en accession sociale
  • Appuyer financièrement la réalisation des opérations en logements aidés d’initiative publique
  • Développer les outils réglementaires en faveur de la diversification de l’habitat
  • Définir une stratégie permettant la mobilisation de foncier dans le cadre de la production de logements aidés.

Apporter des réponses aux publics spécifiques
  • Le public « jeune »,
  • L’hébergement d’urgence,
  • Le public « personnes âgées autonomes »,
  • Le public « personnes âgées dépendantes ».

Définir les modalités de pilotage, de suivi et d’accompagnement du PLH
  • Action de pilotage, d’ingénierie et de communication
  • Création d’une instance de concertation associant les communes et les partenaires locaux de l’habitat
Le PLH a été approuvé par la Communauté de Communes du Pays de Cruseilles en décembre 2013.

A Cruseilles, quel contexte ?

Population
  • Environ 4000 habitants
  • Les tranches d'âges les plus âgées sont mieux représentées à Cruseilles qu’en moyenne intercommunale
  • Des tailles de ménages plus petites que dans la CCPC, en lien avec une offre plus importante de logements adaptés à des petits ménages
Logement
  • Environ 1700 logements, dont 1500 en résidences principales, soit 32% du parc de résidences principales de la communauté de communes
  • Une part de propriétaires occupants majoritaire : 66% des résidences principales
  • Mais un parc locatif plus développé que sur les autres communes :
    - entre 350 et 400 logements locatifs privés (soit presque la moitié du parc locatif privé de la CCPC)
    - 151 logements locatifs aidés (38% du total du parc locatif aidé de la CCPC)

Le mois Rose

Plus de 40 000 femmes sont concernées chaque année en France par le cancer du sein et, pour un grand nombre d’entre elles, la maladie est découverte suite à un acte de dépistage organisé.
Afin de sensibiliser les femmes et les accompagner dans leurs démarches de prévention ou de soins, une campagne internationale annuelle est organisée depuis des années. Le symbole de cet engagement est un ruban rose que chaque personne peut porter en signe de solidarité avec les malades et leurs familles.
Depuis 2011, une petite équipe de volontaires et élus a décidé de se mobiliser un week-end en octobre, autour de la prévention du cancer du sein dans le cadre du Mois Rose. Cette manifestation a de nouveau été organisée les 12 et 13 Octobre 2013.
Une vingtaine de femmes de Cruseilles et de ses environs a commencé, depuis le mois de juin, à se réunir pour réfléchir et mettre en œuvre une action autour de ce sujet, afin de proposer un programme d'animation, d’information et de sensibilisation, orienté plus particulièrement autour de la thématique "sport et cancer", avec :  
  • Un temps d'information, de sensibilisation à la prévention et au dépistage, 
  • Une exposition d'artistes locaux présentant « La Femme, les Femmes »,
  • Des saynètes qui vous ont invités à la surprise, l’interrogation, l’émotion, l’enchantement, … par la Compagnie de théâtre « Thé Art and Co » en partenariat avec l'Espace Théâtre de Cruseilles,
  • Un partenariat avec la bibliothèque « André Dussolier » de Cruseilles et la bibliothèque de Copponex qui ont mis à votre disposition différents ouvrages sur le sujet,
  • Un lâcher de ballons roses,
  • La création d’un arbre à palabres où chacun a pu poser des mots, poser ses mots sur des toiles,
  • Une vente d'écharpes roses pour soutenir les actions de lutte contre le cancer, d’accompagnement des malades et de leurs familles, avec reversement de tous les bénéfices et dons récoltés à l’association « à chacun son Everest », qui œuvre au quotidien aux côtés des malades et plus particulièrement des enfants,
  • Une marche sportive au départ de la mairie, puis partage d’un apéro géant et buffet canadien bien mérité après l’effort sportif,
  • Et pour finir, une représentation du « Lac des cygnes » version de Deyrier, une représentation unique qu’il ne fallait pas manquer !
Tout le mois d’octobre, la ville de Cruseilles s’est vue transformée en étendage géant de soutiens-gorges pour mobiliser, choquer, interpeler, réfléchir, soutenir…



Le contrat de rivières des Usses

La Commune de CRUSEILLES est incluse dans le bassin versant des Usses, sur lequel a été initié un Contrat de Rivière, porté par le Syndicat Mixte d’Etudes du Contrat de Rivière des Usses (SMECRU).
Ce syndicat intercommunal, dont notre maire est le Président, regroupe 41 communes de Seyssel à Arbusigny (d’ouest en est) et du Sappey à Sillingy (du nord au sud). Les cours d’eau principaux concernés sont les Usses, les Petites Usses, le Fornant, le Saint-Pierre et le Nant Trouble.
Le contrat de rivière des Usses a pour objectif principal la mise en œuvre d’une gestion cohérente de l’eau sur ce territoire.
Depuis avril 2010, le SMECRU a réalisé des études sur le bassin versant des Usses afin de mieux connaître son fonctionnement, ses enjeux et développer ses atouts. L’objectif est de donner une réponse adaptée aux dysfonctionnements des milieux aquatiques en accompagnant les évolutions du territoire tout en préservant ces milieux naturels.
Dans ce contexte, l’année 2011 a vu l’aboutissement de l’étude sur l’hydrogéomorphologie (transport solide du cours d’eau, gestion des dépôts de matériaux et des érosions), tandis que l’étude piscicole & habitat (état des lieux de la qualité des milieux piscicoles et de leurs habitats) a été finalisée en janvier 2012.
· Près de 250 km de cours d’eau (dont 47km sur les Usses)
· 310 km²
· 41 communes
· 33 000 habitants


Une autre étude s’est terminée courant premier trimestre 2012, portant sur les volumes prélevables pour l’ensemble des usages (eau potable, agriculture, industrie…) : il s’agit d’évaluer les ressources réellement disponibles et de permettre leur partage raisonné. Préoccupation déterminante pour l’aménagement du territoire, notamment l’organisation de son urbanisation.
Trois études sur les thèmes suivants ont été lancées en 2012 : diagnostic des sources de pollution et qualité des eaux, patrimoine bâti et non bâti lié à l’eau et eaux pluviales.
De plus, une stagiaire a eu pour mission de référencer les zones humides et de proposer des mesures de gestion afin de sauvegarder et de valoriser ces milieux qui rendent de nombreux services au milieu et donc à l’homme, comme l’épuration des eaux, l’atténuation du risque inondation ou la recharge des nappes phréatiques.
Toutes ces études ont été suivies et financées par les partenaires techniques que sont le Conseil Général de Haute Savoie, le Conseil Régional Rhône-Alpes, l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse et l’Etat.

Le SMECRU a également recruté un technicien de rivières, qui a pour missions principales d’établir un plan de gestion des boisements et des berges sur les cours d’eau et de mettre en place un plan de lutte contre les plantes invasives dont la propagation est très préoccupante. Le SMECRU souligne l’importance de mener cette lutte et de l’information et communication envers le public à ce sujet afin d’éviter une invasion incontrôlable et qui aboutirait à un environnement monotone et non fonctionnel.
Cette phase d’études fut nécessaire pour bien comprendre le fonctionnement de ce réseau hydrographique aux multiples interactions et proposer des solutions durables, cohérentes pour l’ensemble des communes du bassin versant, en tenant compte des relations amont/aval.
En 2013, un travail important de synthèse des études et de définition des Orientations Stratégiques du Contrat de Rivières, orchestré par le Président, a été engagé avec les élus, les partenaires du SMECRU et les membres du Comité de Bassin des Usses. Celles-ci ont été validées en juin et déposées auprès de l’Agence de l’Eau le 28 juin.
Parallèlement, le Comité Syndical du SMECRU (22 élus titulaires et leurs suppléants) s’est attaqué sans attendre à l’étape suivante : la définition précise des actions à mener dans le cadre du Contrat de Rivières, qui se déroulera sur 5 ans, de 2014 à 2019. Il s’agit de vérifier l’adéquation des actions aux enjeux, de définir les priorités, les maîtrises d’ouvrage, les plans de financement, etc. pour une mise en œuvre rapide et efficace du programme d’actions.
Puis le Dossier de Candidature a été présenté aux partenaires. Le Contrat de Rivières a ainsi été signé le 29 janvier 2014 par les collectivités locales, les différents partenaires institutionnels et financiers, et les usagers de l’eau (pêcheurs, associations de protection de la nature, agriculteurs, carriers, industriels, gestionnaires d’eau potable, producteurs d’hydroélectricité, etc.).
Mener à bien ce contrat de rivière est primordial, d’une part parce qu’il fédère tous les acteurs dans une démarche d’intérêt général et, d’autre part, parce qu’il va nous permettre d’obtenir des aides conséquentes pour la mise en œuvre du programme d’actions (80 % de subventions pour certaines d’entre elles).
Nous sommes tous usagers de l’eau !
La qualité des milieux aquatiques nous concerne tous, que ce soit pour l’alimentation en eau potable, l’assainissement, notre sécurité, nos loisirs ou notre qualité de vie.

mercredi 5 mars 2014

La pollution lumineuse

Force est de constater que l’homme n’est pas un animal nocturne ! Avec l’augmentation du niveau de vie de nos sociétés, l’éclairage artificiel a connu un essor mal maîtrisé : éclairage individuel et collectif de « confort », mais aussi éclairage publicitaire et de mise en valeur de monuments ou de sites naturels. Actuellement, la puissance installée totale pour l’éclairage public national représente environ 1200 mégawatt par an, soit environ une tranche nucléaire.
L’éclairage public représente à lui seul la part la plus importante du budget « Electricité » de la Commune. L’éclairage public compte ainsi pour 52% de la consommation totale annuelle d’électricité, soit 32 000€.
Les gisements les plus importants pour faire des économies se trouvent dans le remplacement des vieux lampadaires pour de nouveaux modèles évitant la dispersion inutile de lumière vers le ciel, ainsi que  dans l’extinction en milieu de la nuit pour les villages et les zones résidentielles.
Actuellement, l’évolution de la technologie permet un éclairage de moins en moins gourmand en énergie (lampe à sodium haute pression, LED, etc…).

Les effets de la pollution lumineuse sur les écosystèmes :
  • Les points lumineux fonctionnent à la manière d’un aspirateur en attirant et tuant les insectes
  • Les animaux nocturnes, avec leurs yeux adaptés à la vision de nuit, se trouvent désorientés et ce phénomène est à l’origine de nombreuses collisions routières nocturnes
  • La migration des oiseaux qui volent de nuit sur de grandes distances, en s’orientant grâce aux champs magnétiques et aux étoiles, est perturbée car les oiseaux sont attirés et désorientés
  •  L’éclairage artificiel induit des dérèglements biologiques sur les plantes
  • Certaines espèces sauvages se sont adaptées aux conditions artificielles des villes ; c’est le cas des pigeons, des étourneaux, etc… qui du coup se reproduisent tout au long des saisons

La santé et le confort
L’éclairage artificiel, lorsqu’il n’est pas souhaité, peut devenir une source d’inconfort, voire potentiellement être à l’origine de problèmes de santé. Un éclairage public mal orienté qui inonde les façades des habitations peut être une source de conflits.
Quant à l’aspect sécuritaire, même si dans certains cas le bénéfice est réel, l’argumentation est à relativiser pour plusieurs raisons :
  • Il ne sera jamais possible, ni souhaitable, d’éclairer partout de nuit comme s’il faisait jour. 
  • En ce qui concerne la protection des biens, 80% des cambriolages ont lieu le jour. Un système de détection de mouvements peut s’avérer plus dissuasif, le plus efficace étant le déclenchement d’une alarme qui fait fuir près de 95% des intrus.
  • Pour ce qui est de la sécurité routière, les bénéfices de l’éclairage sont loin d’être évidents. Une étude révèle qu’avec l’éclairage artificiel, les conducteurs roulent plus vite et les accidents de nuit voient une augmentation de leur gravité.
Choisissons d’éclairer à bon escient !
Suite à la réalisation du diagnostic énergétique, technique et photométrique de l’éclairage public, nous allons mettre en œuvre différentes actions visant à optimiser le matériel mais aussi la manière d’éclairer.


Journée verte



Une action mise en place dans le cadre de notre Agenda 21 est l’organisation d’une « journée verte » annuelle.

L'objectif de cette journée est bien sûr de veiller au nettoyage des bords des routes, de quelques décharges sauvages, mais aussi de sensibiliser les citoyens, notamment les plus jeunes, tout en découvrant notre commune.

Programme de réhabilitation des dispositifs d'assainissement non collectif

Sur la commune, 270 habitations sont équipées d’un assainissement non collectif (ANC) :
· 74 de ces installations sont réglementaires (conception, réalisation et entretien sont aux normes),
· 67 sont non conformes pour cause d’installation incomplète, significativement sous-dimensionnée ou fonctionnant mal mais sans risque pour la santé ou l’environnement ; ces installations devront être conformes sous un an en cas de vente des maisons,
· 129 sont non conformes avec risques pour la santé des personnes ou l’environnement ; ces installations devront également être conformes dans l’année si une vente intervenait. Mais dans tous les cas, ces installations devront être mises en conformité dans les quatre ans qui suivent la dernière visite de contrôle de l’ANC, et ce même si aucune vente n’est prévue.
Des aides financières peuvent être obtenues sous conditions auprès du Conseil Général de Haute-Savoie et l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse. C’est pourquoi, la  commune a décidé d’initier un programme de réhabilitation des dispositifs d’Assainissement Non Collectif les plus dommageables pour l’environnement.
Ainsi, plus de 50 foyers se sont inscrits pour bénéficier de cette démarche. Une étude géopédologique et de définition du dispositif à mettre en place a été réalisée à chaque fois.
Suite à cette étude, 46 foyers de la commune se sont engagés à réaliser les travaux et viennent d’obtenir de la part de l’Agence de l’Eau une subvention de 3 000 par installation pour se mettre en conformité.
Cette opération a demandé à la commune un suivi administratif et opérationnel important, mais elle nous permettra de protéger toujours un peu plus notre environnement.

La remise en eau des bassins

Bassin de l'Abergement
Un bassin sur une place de village, le bruit de l’eau permanent et régulier, quoi de plus agréable et vivant au cœur de nos lieux de vie ?
Cependant, devant le prix du m3 d’eau, l’ancienne municipalité avait décidé que les bassins communaux devaient se taire.
Aussi, nous avons entrepris de remettre en eau ces bassins, par l’intermédiaire d’une pompe créant un mouvement d’eau en circuit fermé. Même si ce système de recyclage permanent de l’eau nécessite des travaux de voirie et d’électricité pouvant être conséquents afin d’installer les pompes, le recyclage permet cependant de substantielles économies à terme, dans la mesure où les investissements nécessaires à la mise en place des installations techniques sont amortis en quelques années.
Ainsi, l’eau est revenue à plusieurs bassins de notre commune, comme devant la Mairie, sur la place de l’église, sur la place du Corbet et à l’Abergement.
Auparavant, ces bassins affichaient une consommation annuelle importante, respectivement de 887 m3, 498 m3, 189 m3 et 858 m3 avant les travaux entrepris.
Afin de pouvoir tout de même s’y abreuver à l’occasion, la plupart de ces bassins est munie d’un bouton poussoir relié à l’eau potable.
Le site des Dronières ne sera pas oublié et recevra bientôt une fontaine, le bassin auparavant en place ayant disparu au cours d’une nuit…
Dès que son bassin en granite aura été étanchéifié, le Noiret aura également le plaisir d’entendre le bruit de l’eau sur la place.

Notre petit patrimoine

La commune, aidée du Conseil Général et de la Communauté de Communes dans le cadre du PDIPR (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée), fait découvrir son patrimoine naturel et vernaculaire avec une boucle pédestre qui permet de traverser le vieux Cruseilles et d’admirer la chapelle de Sainte Agathe, surplombant la place du Corbet.
En fin de boucle, au retour, on admirera la «croix noire», trônant dans un espace vert, juste avant de traverser la route départementale pour arriver place de la mairie.
Ces deux édifices, qui contribuent à renforcer l’attrait et l’intérêt du cheminement, méritaient bien d’être restaurés. Une subvention de 40 % du montant des travaux a été obtenue auprès de la Région par l’intermédiaire du CDRA Usses et Bornes.
La place du Corbet, appelée place de la Halle, a fait l’objet elle aussi de quelques travaux afin d’accueillir un fleurissement plus étoffé, deux bancs accueillants, un bassin remis en eau, un point d’eau potable, mais surtout une belle croix, forgée et mise en place par de bonnes volontés du quartier.
Afin qu’elle ne soit pas laissée pour compte, la croix trônant au milieu du cimetière a elle aussi bénéficié d’un ravalement bien nécessaire.

lundi 3 mars 2014

Le cimetière

La Commune a entrepris des travaux de réaménagement du cimetière. Ces travaux ont intéressé le Jardin du Souvenir, avec l’installation d’une stèle, d’un pupitre et d’un habillage du puits de dispersion des cendres.
Désormais, ce Jardin du Souvenir permet aux proches et aux familles des défunts de venir se recueillir sur un espace soigné et entretenu.
Par ailleurs, un nouveau Columbarium contemporain et esthétique a été installé afin d’accueillir les urnes cinéraires, l’ancien Columbarium étant vétuste et mal situé (ombre, humidité).
Une commission ouverte aux personnes désireuses de se joindre aux élus avait été préalablement mise en place pour réfléchir sur ce sujet et choisir l’aménagement à mettre en œuvre.


Jardin du Souvenir

dimanche 2 mars 2014

Résidence artistique THEART&CO

Le spectacle de clown sans parole sur le thème de la différence, intitulé : « Comme moi mais pas pareil ! », a vu le jour en mars 2013 pendant les semaines contre le racisme et les discriminations, par la compagnie professionnelle de théâtre, ThéArt&co, dans le cadre d’une résidence artistique.
Ainsi, en échange d'un lieu de création (le théâtre) et d'une aide financière, les artistes ont déployé des actions artistiques en direction de divers publics, en particulier nos écoles, dont les élèves sont venus partager le travail de création de la compagnie, et qui ensuite ont accueilli dans leurs murs des représentations.