Avec un seul
chargement de sel par engin lors de certains week-ends, seules certaines
voiries, en particulier les plus pentues, ont été salées, les autres se contentant d’être
déneigées. Et bien, beaucoup nous ont indiqué qu’il n’était pas plus difficile
d’y circuler, même si au début il y a une certaine appréhension.
Un des
enseignements à tirer de cette expérience, c’est que nous utilisons trop de
sel, et ce de plus en plus, d’année en année. Rappelons-nous les usages en
la matière il y a quelques décennies.
Alors que le
respect de notre environnement doit devenir un réflexe quotidien, il nous faut
sans doute nous remettre en question sur ce point, sans oublier que le sel
déversé représente une dépense annuelle élevée.
Nous vivons dans
un département de montagne. Le centre de Cruseilles se trouve à environ 780 mètres
d’altitude. La neige, plus ou moins abondante, nous fait l’honneur de sa visite
chaque hiver. Alors pourquoi ne pas considérer que les routes en hiver ne
peuvent être aussi bien nettoyées qu’en été ? Notre sécurité tient plus à notre
façon de circuler, à nos équipements, à notre vitesse et à notre attention,
plutôt qu’à un nettoyage parfait de nos routes tout au long de l’hiver.
Route du Salève - hiver 2012 |
Bien sûr, il convient d’analyser les choses avec bon sens, toutes les voiries et tous les secteurs de Cruseilles ne se ressemblant pas, toutes les voiries n’étant pas sujettes à la même circulation.
C’est pourquoi aujourd’hui, il n’y a plus de salage systématique des
chaussées en cas de chutes de neige, mais un raclage. Ce n’est que lorsque la
période de précipitations est terminée que le salage intervient pour un retour
à de bonnes conditions de circulation, sauf bien sûr dans les zones à
risque : forte dénivelée, passage de bus scolaires à des heures où la
circulation est encore faible, etc…
En cas de chutes de neige, les routes restent un
peu blanches. Il faut donc en premier lieu, que nous équipions nos véhicules
de pneus-neige.